Nous n’affichons pas tous le même seuil de tolérance à la caféine. Cela s’explique, selon Dr Christophe Bernard, directeur de recherche Inserm, unité mixte 1106, Institut de neurosciences des systèmes (Marseille). «La caféine est dégradée par une enzyme spécifique, or il existe des variants génétiques de cette enzyme.
D’une personne à l’autre, on ne dégrade pas la caféine de la même façon. En outre, la caféine est dégradée en sous-produits également actifs et qui sont, eux aussi, dégradés par des enzymes pour lesquelles il existe une variabilité individuelle! Enfin, les cibles de la caféine (récepteurs) font aussi l’objet d’une grande variabilité génétique.
C’est pourquoi les effets peuvent autant varier d’un consommateur à l’autre, et c’est aussi pourquoi les effets bénéfiques ou délétères du café sur la santé dépendent des doses et des individus», précise le médecin dont les propos ont été rapporté par le quotidien français le Figaro.
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