Les cours sont perturbés, depuis mercredi, dans les établissements secondaires publics et privés de Sikensi, suite à la mise en fourrière pour « mauvaise conduite », le même jour, de la moto d’un professeur du lycée municipal de Sikensi, Koffi Kouassi, sur ordre du commandant de la brigade (CB) de la gendarmerie de Sikensi, l’adjudant-chef Pagné Célestin.
Les membres du Collectif des enseignants de Sikensi du secondaire privé et public, qui considèrent la « confiscation » de l’engin de leur collègue comme une « forme de dérision et de défiance » envers leur corporation, en plus des scènes « abus de pouvoir et de manque de considération » répétés à leur endroit, de la part du CB Pagné, ont cessé de dispenser les cours.
Le collectif exigeait, dans une motion de protestation, entre autres, « le départ immédiat » de l’autorité sécuritaire, ses « excuses publiques » et la « remise immédiate » de la moto saisie.
Cette situation a déclenché un mouvement d’élèves qui ont pris d’assaut, mercredi, la brigade de la gendarmerie de Sikensi et qui s’est amplifié jeudi avec des actes ayant consisté à déloger leurs camarades des autres écoles secondaires privées de la ville.
Une rencontre ce mercredi du préfet du département de Sikensi, Aka Julie, a permis de rapprocher les deux parties.
Après les griefs exposés par les enseignants, les réponses apportées par l’adjudant-chef Pagné, celui-ci a présenté ses excuses à ses « frères enseignants ».
« Nous avons besoin de fraterniser ensemble, car nous sommes tous en mission pour la même cause », a conseillé l’autorité préfectorale aux acteurs, au terme de la réunion qui s’est achevée dans une ambiance conviviale.
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