La reprise des cours dans le primaire et le secondaire publics annoncée pour ce lundi n’a pas eu lieu, a constaté l’AIP.
L’absence de la quasi-totalité des enseignants à leurs postes est à l’origine de cette situation. « Nous ne pouvons pas faire plus d’un mois de grève et reprendre les cours sans rien obtenir », a déclaré le fédéral de la coordination des enseignants du second degré de Côte d’Ivoire (CESCI), Traoré Ibrahim, pour justifier cette absence.
« Nous voulons un débat franc et ouvert. Au lieu de ça on nous sert la violence. Nous n’allons pas lever le mot d’ordre de grève sans discussions véritables », a-t-il ajouté.
Les points de revendications des grévistes portent, notamment, sur la revalorisation des indemnités de logement des enseignants du préscolaires, du primaire et du secondaire, la suppression des cours de mercredi dans le primaire, le relèvement au double de toutes les primes liées aux examens scolaires.
Elles portent également sur la mise en place des intendances intégrées aux centres d’examens et la rémunération de la surveillance, le paiement des 500 000 FCFA à chaque enseignant ex-contractuel au titre de leurs émoluments non payés de janvier à mai 2014 puis l’intégration à la fonction publique du résiduel des radiés en 2014 pour fait de grève.
Le dernier point de ces revendications corporatistes porte sur la suppression de l’emploi d’instituteur adjoint.
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