Un conflit sur la production et la commercialisation de l’attiéké oppose les femmes autochtones aux allogènes qui revendiquent l’exclusivité de l’activité dans le département de Fresco.
Selon la présidente de l’Association des productrices et vendeuses d’attiéké de Fresco, Agblami Edwige a expliqué qu’il y a six mois, elles ont créé une coopérative, un magasin et une chaîne de distribution, afin de mieux organiser le secteur de l’attiéké dans le département. « Nous avons demandé à toutes les personnes qui disposent d’un champ de manioc de ne pas fabriquer l’attiéké mais de plutôt vendre leurs tubercules à notre association. Cette dernière se charge de la fabrication de l’attiéké...
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