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Société

Des tirs entendus de nouveau à Bouaké hier samedi

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Des tirs entendus de nouveau à Bouaké hier samedi

Des coups de feu ont été entendus de nouveau samedi dans un quartier de Bouaké (nord), épicentre des mutineries de soldats ivoiriens en 2017, ont rapporté des témoins à l’AFP, au lendemain d’un échange de tirs entre forces de défense et de sécurité ayant entraîné la mort d’un soldat.

"C’est aux alentours de 15H00 que nous avons entendu ces coups de feu. Cela a duré au moins cinq minutes et les coups ont cessé", a dit à l’AFP EricKouassi, un habitant du quartier Air France 3, assurant qu’il "n’a pas vu ceux qui ont tiré".

"Oui, nous avons tous entendu ces coups de feu", a déclaré Awa Coulibaly, une commerçante du quartier.

Selon une source militaire, "effectivement, on a rapporté des coups de feu.
Mais pour l’instant on n’en a pas plus".

"Il n’y a rien ici. Tout est calme. Je reviens moi-même du corridor sud", a indiqué, rassurant, un officier de l’armée.

Un soldat a été tué et un autre blessé au cours d’échanges de tirs entre des forces de défense et de sécurité, dans la nuit de jeudi à vendredi à Bouaké.

Jeudi, le général Sekou Touré, chef d’état-major des armées ivoiriennes, avait présenté "ses excuses à la nation" pour les mutineries qui avaient ébranlé le pays en 2017 et promis qu’en 2018 l’armée remplirait "son devoir".

D’anciens rebelles intégrés dans l’armée se sont mutinés en janvier et en mai 2017, obtenant finalement le paiement de 12 millions de francs CFA (18.000 euros) pour chacun des 8.400 d’entre eux. Cette crise a terni l’image de stabilité retrouvée du pays après la crise politico-militaire de 2010-2011 et fragilisé le président Alassane Ouattara et l’équipe gouvernementale.

Dans son allocution télévisée du Nouvel An, le président Ouattara avait affirmé sa volonté de transformer l’armée en une force "véritablement républicaine".

Fin décembre, un millier de militaires ont quitté l’armée dans le cadre d’une réforme.

L’armée ivoirienne comptait avant ce départ, 23.000 hommes du rang (dont 13.000 issus de la rébellion qui a tenu le nord du pays de 2002 à 2011), et 15.000 sous-officiers, a-t-on indiqué de source militaire.

Les autorités avaient promu massivement des militaires du rang, en intégrant d’anciens rebelles. Les experts estiment qu’une armée doit avoir 20 à 30% de sous-officiers et 65 à 70% de militaires du rang.

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