Les Comités de gestion des établissements scolaires (Coges) des régions de Côte d’Ivoire ont eu un atelier de rentrée scolaire 2018-2019, pour revisiter leurs objectifs. C’était le samedi 15 septembre 2018, au Lycée classique, à Cocody.
A cette occasion, Abdoulaye Kouyaté, chef de cabinet de la ministre de l’Education nationale, de l’enseignement technique et de la formation professionnelle (Menetfp), Kandia Camara, a parlé d’une nouvelle décision de celle-ci. ‘'Désormais, Madame le ministre m’a instruit de dire qu’au lendemain, une semaine ou le jeudi qui suit la réunion de rentrée ou le samedi qui suit la réunion de rentrée, il faut une Assemblée générale (Ag) des Coges pour informer largement l’opinion publique nationale, et cela devient une institution.
Les Ag qui délibèrent sur les questions de cotisation sont présidées par l’autorité administrative. Mais quand il y a levée de bouclier, les présidents de conseils régionaux, les maires qui sont les présidents (ndlr, les parents d’élèves, les vice-présidents) représentés, que ce soit dans les écoles primaires ou lycées, ne réagissent pas.
Il y a une incompréhension permanente entre chef d’établissement et le Coges. il doit avoir une convergence de vues '’, a-t-il fait savoir, après avoir évoqué la question des frais annexes qui créent des troubles dans les établissements, depuis la rentrée du lundi 10 septembre 2018.
‘’ Lesdits frais ne sont pas nouveaux. Même à notre époque où on nous donnait tout, les parents contribuaient. Selon la loi de 1995 et la réforme de 2015, la gratuité est dévolue à tous les enfants allant à l’école publique, à l’exception des frais d’inscription, des manuels scolaires, des fournitures scolaires et des prestations sociales (infirmerie, transports, cantine). C’est la loi qui le dit, l’école est gratuite, mais l’éducation a un coût. Certains points doivent être assurés par les parents : Carte scolaire, livret de correspondance, tenue de sport, bibliothèque, infirmerie etc.
Les frais d’inscription se paient en ligne (ndlr, 3000 francs au privé et 6000 francs y compris la carte de l’élève au Public). L’inscription physique ne doit pas donner lieu à des frais supplémentaires exorbitants'’, a souligné le chef de cabinet de la Menetfp.
Selon lui, la gestion des frais est le fait de l’administration scolaire mais cela ne doit pas donner lieu à des sommes faramineuses ; il faut rester dans une fourchette raisonnable. A l’en croire, les comités de gestion interviennent quand il s’agit de cotisation exceptionnelle. Ils sont les seuls habilités à lever les cotisations.
‘’A la fin de l’année scolaire, le Coges doit faire une assemblée générale de bilan. Il identifie les problèmes à régler lors de la rentrée et l’Ag de rentrée. En fonction des objectifs, il peut concevoir un plan d’actions annuel budgétisé'’, a poursuivi Abdoulaye Kouyaté.
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