« Notre grève est la suite logique de celle que nous avions déclenché l’an dernier. Le débat, ce n’est pas la légalité ou la régularité de la grève. C’est, à notre avis, est-ce que nos préoccupations soulevées, et qui justifient cette grève, sont pertinentes ou non ; sont-elles fondées ou non ? Voilà le débat. Sinon, vouloir se trouver une grève illégale pour frapper ne nous semble pas la meilleure option. Si les sanctions devraient freiner la lutte revendicative, on ne serait pas au 21e siècle avec les acquis sociaux innombrables pour les travailleurs. Les sanctions ne sont pas les solutions. Elles ne sont pas efficaces dans le traitement des problèmes posés. Il faut plutôt des discussions franches, sincères, pour trouver un compromis dynamique pour faire avancer l’école. C’est cela que nous attendons des autorités et non des sanctions qui ne règlent rien sur le terrain, si ce n’est que de jeter de l’huile sur le feu »,
a réagi Mesmin Komoé, secrétaire général du Mouvement des instituteurs pour la défense de leur droit (Midd), joint au téléphone par le confrère Traoré Tié de L’Inter.
0 Commentaires
Participer à la Discussion
Commentez cet article
Auteur
Commentaire :