Assi Fulgence, président de la Fédération estudiantine et scolaire de Côte d’Ivoire, est monté au créneau ce samedi 18 janvier lors d’un point-presse.
Ce dernier qui a dénoncé un manque de ‘’liberté d’expression’’, est revenu sur l’incarcération de certains élèves.
« A la suite de l’intervention de Mme la ministre de l’Education nationale, de l’enseignement technique et de la formation professionnelle, le mardi 14 février, à la télévision, certains de nos camarades ont été interdits d’activités syndicales dans leurs établissements. Plus grave, certains ont été interpellés et jetés en prison, quand d’autres ont été radiés. Nous disons non, et exigeons que nos camarades soient libérés », a-t-il martelé avant de poursuivre : « A Oumé, sept élèves ont été radiés, et à Yamoussoukro, trois autres ont subi le même sort. A Abidjan, sept élèves et étudiants ont été jetés à la maca, et trois pris à Yamoussoukro, sont à la prison civile de Toumodi, au motif infondé de troubles à l’ordre public ». Dans ce sens, Assi Fulgence a annoncé que des marches seront organisées pour réclamer la libération de leurs camarades, dès ce lundi. « C’est pourquoi dès ce lundi 20 février 2017, nous allons faire des marches éclatées dans toute la Côte d’Ivoire car nous sommes victimes de chasse à l’homme », a-t-il dit.
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