Infas : Un étudiant dénonce une grave injustice faite aux nationaux

Un étudiant infirmier de l’Institut national de formation des agents de santé (Infas) a joint la rédaction d’Ivoirematin.com pour dénoncer une grave injustice dont ses compatriotes et lui sont victimes par rapport aux étudiants étrangers. A l’en croire, la direction générale, a décidé de délivrer des diplômes « aux non-nationaux », à leur « détriment ».

Lire l’intégralité de son message.

Bonjour à vous messieurs les journalistes.

Je suis un étudiant Infirmier de l'Infas-Abidjan de la 24e promo (2013-2016) c'est-à-dire les sortants.

En Côte d'ivoire nul ne peut nier le fait que nous avons un manque crucial en personnel de santé. C'est pour cette raison que l'Etat dépense assez de milliards pour la formation des infirmiers, sages-femmes, et techniciens supérieur en santé(TSS) afin que nous comblions rapidement ce déficit et atteindre le ratio. Mais cette année, nous avons assisté à un résultat le plus mauvais depuis la création de cet institut de formation des agents de santé (Insfas) environ 180 élèves infirmiers ont été recalés pour je ne sais quelle raison et devront reprendre leur année selon la DG alors qu'ils ont acquis les bases nécessaires pour pratiqué le métier, ce  qui coûterait environ cent dix million(110 000 000) a  l’état qui a déjà assez de problème.

Parmi ce nombre qui est assez élevé l'on trouve des corps habillés venus faire la formation et retourner pour continuer le service de na mère patrie, des Equato-Guinéens venus pour se former dans notre institut et nous autres qui aspirons ardemment à servir notre pays par le biais de ce métier que nous aimons tant.

Mais nous avons été surpris et même choqués d'apprendre que l'on a décidé de délivrer les Diplômes aux non nationaux à notre détriment sachant bien que nous nous trouvons tous dans une même situation, est-ce juste? Nous autres qu'allons-nous faire ? Est- ce parce que nous n'avons personnes pour nous défendre?

Toutes nos questions n'ont toujours pas trouvé de réponse. Ainsi nous comptons sur vous pour faire porter nos cris de cœur car nous voulons bien contribuer à l’émergence de la cote d'Ivoire

Je préfère garder l'anonymat.

Cordialement !