Le directeur régional des Eaux et Forêts du Bounkani, colonel Siaka Ouattara, a fait savoir vendredi lors de que la forêt ivoirienne est menacée de disparition.
Il a déclaré qu'une étude récente du Bureau national d'études techniques et de développement (BNETD) révèle que la couverture forestière qui était de 16 millions d'hectares à l'indépendance, en 1960, (soit un taux de couverture de 52%) est passée à 3,4 millions d'hectares en 2015 (11 %).
Ceci constitue donc une perte de 40%, malgré tous les efforts déployés depuis 1946, année des premiers reboisement réalisés en Côte d'Ivoire.
Dans cette course effrénée à la déforestation, même les aires protégées ne sont sont épargnées. Ces dernières années, l'on enregistre un rythme de déforestation de 170 000 ha/an contre un effort de reboisement de 20 000ha/an, soit une perte sèche de 150 000 ha/an.
''La poursuite de cette tendance aura des conséquences dramatiques à court moyen et long termes, à tous points de vue, d'où l'urgence de faire changer les mentalités en sensibilisant à la culture de reboisement", a prévenu le colonel Siaka Ouattara, lors de la célébration de la 23ème Journée nationale de la paix couplée avec la 2ème opération de planting d'arbres à Niamoué, dans le département de Doropo.
La journée nationale de planting d’arbres s’inscrit dans la mise en œuvre dans la nouvelle initiative du ministère des Eaux et Forêts intitulée ”Politique nationale de préservation, de réhabilitation et d’extension des forêts”.
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