Reçu en audience par le comité des experts, Namizata Sangaré, présidente de la Commission Nationale des Droits de l’Homme de Côte d’Ivoire (CNDHCI) a plaidé pour la prise en compte de cette institution dans la rédaction de la constitution.
Selon elle, constitutionnaliser la Commission Nationale des Droits de l’homme contribuera à sécuriser les droits et libertés, donner des assurances aux populations en matière de promotion et de protection de leurs droits, du prestige et de la crédibilité à la Côte d’Ivoire sur la scène internationale.
Pour elle, le statut institutionnel actuel de cet organe (Etablissement Publique National) ne lui donne pas l’autorité et la légitimité nécessaires pour assurer ses missions. « Comment comprendre en effet que des droits proclamés abondamment et garantis par la Constitution puissent être promus et protégés par une autorité non constitution ? », s’est –elle interrogée Les membres du Comité des Experts qui ont entamé depuis peu des rencontres avec les institutions, la société civile et les partis politique ont indiqué avoir pris bonne note de cette volonté.
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