En août 2016, le ministère de la Salubrité urbaine et de l’Assainissement dirigée par Anne-Désirée Ouloto a mené une opération ville propre dans la commune d’Adjamé en vue d’y mettre fin au désordre et à l’insalubrité qui y règne.
Un an après, en dépit des grands moyens déployés, cette commune commerciale du district d’Abidjan continue de baigner dans les ordures et l’indiscipline totale. Un constat qui fait dire à Guillaume Arsène Vaho, directeur technique de la mairie d’Adjamé que cette opération qu’il qualifie de « ponctuelle » est aussi budgétivore qu’inefficace.
« Ce sont des opérations ponctuelles qui n’ont aucune pérennité. Une semaine après ces opérations, les sites sont automatiquement recolonisés. En 2016, par exemple, il y a eu un déploiement énorme de moyens pour une action que je qualifie de ponctuelle. Les frais de location des machines, le déploiement des forces de l’ordre ont coûté environ 10 millions de Fcfa », a-t-il fait remarquer dans les colonnes du journal gouvernemental Fraternité Matin dans sa parution de ce mardi 5 septembre.
Et de relever : « Si la mairie avait un tel budget annuellement ou un peu plus, nous pourrions mener des actions d’assainissement pérennes. Notre ambition aujourd’hui, c’est de conduire des opérations pérennes. Mais nous sommes confrontés aux problèmes de moyens pour mobiliser des forces en vue de faire respecter l’ordre (…) ».
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