Après une semaine d'arrêt de cours décrété par des élèves se réclamant de la Fédération estudiantine et scolaire de Côte d’Ivoire (Fesci), les cours ont repris lundi matin à Oumé. Mais la situation reste toujours tendue. Le week-end, des rumeurs du décès d'un élève des suites des coups et blessures reçus lors d'un affrontement entre élèves au collège Diderot a exacerbé les tensions.
En représailles, les élèves projetteraient une descente musclée sur l'établissement. Les jeunes des partis politiques membres du Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix (Rhdp) ont pris les menaces au sérieux surtout que l'an dernier les élèves n'avaient pas hésité à mettre en exécution pareil projet. Ainsi ont-ils rencontré le préfet du département pour dénoncer surtout l'implication des civils et certains déscolarisés dans les mouvements d'élèves se réclamant de la Fesci.
Après une réunion de crise terminée en queue de poisson avec le préfet François Labe Dogbo, les responsables du rassemblement des jeunes pour la démocratie et la paix (Rjdp) ont successivement rencontré le procureur et les autorités militaires de la ville pour les mettre devant leurs responsabilités et sollicité leur concours pour la mise en œuvre de la mesure gouvernementale d'interdiction des activités de la Fesci au secondaire. Ainsi tôt le matin un impressionnant dispositif des hommes du Caire Kouassi Germain étaient postés aux endroits stratégiques des établissements pendant que le comité de vigilance du Rjdp faisait le tour des écoles et veillait au grain.
Mais la tension reste vive car la Fesci n'entend pas abandonner son projet d'installation de la coordination locale contre la décision ministérielle. La psychose demeure et les écoles étaient au 3/4 des effectifs habituels pour cette reprise des cours .Les chefs d'établissement ont entamé des tournées de sensibilisation dans les classes afin que l'Ecole retrouve définitivement la quiétude.
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