La ville de Grand-Bassam est depuis 2012, patrimoine de l’Unesco. Une reconnaissance qui a suscité de nombreux espoirs quant à sa réhabilitation.
Quatre ans après, ceux qui avaient pensé à une métamorphose complète de la cité balnéaire grâce à un soutien de l’organisation internationale sont revenus sur terre. Pourquoi la réhabilitation traine ?
Mamidou Zoumana Coulibaly-Diakité, directeur de la Maison du Patrimoine a répondu que le pays ne disposait pas d’architectes locaux pour la restauration. Après l’inscription de Grand-Bassam, a-t-il expliqué, une convention a été signée entre la Côte d’Ivoire et l’Unesco.
«L’Etat a pris l’engagement de restaurer le site et de le valoriser. D’en faire un instrument de la visibilité du patrimoine de Côte d’Ivoire. Il a poursuivi que «Nous avons fait un inventaire exhaustif réalisé par des compétences nationales. Nous avons réalisé la situation cadastrale, ce qui est inédit», a-t-il salué.
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