Les autorités ivoiriennes viennent de lancer en Côte d'Ivoire une opération de protection du Parc national du Mont Peko (ouest), qui abrite les derniers éléphants nains, une espèce fortement menacée par la déforestation, du fait notamment de la cacaoculture. « Ces infiltrations à des fins agricoles ont ainsi provoqué la disparition presque totale du couvert forestier et menacé les espèces endémiques comme l'éléphant nain », a expliqué dans une interview le colonel Tondossama, ingénieur des Eaux et forêts.
Le parc qui s'étend sur 34.000 hectares est "occupé à 70% par des planteurs burkinabè qui y cultivent le cacao après avoir détruit la faune et la flore", accuse le directeur général de l'Office ivoirien des parcs et réserves (OIPR), qui gère la faune et la flore protégées du pays depuis 2003, le colonel Adama Tondossama.
Des conflits hommes-éléphants ont commencé à se développer dans l'ouest en raison de la pression humaine sur la forêt.
Le parc, espace de biodiversité logé dans un relief accidenté dans l'Ouest, grande région de cacao dont le pays est le premier producteur mondial, a été envahi pendant la décennie de crise politico-militaire (2002 2011) par des personnes venues du Burkina.
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