PARIS SAINT-GERMAIN – Alors qu’elle se penchait sur les transferts de Neymar et Mbappé, les experts du fair-play financier ont découvert des écarts entre la valeur réelle des contrats liant le club à ses sponsors et ceux affichés par Paris.
Le PSG a-t-il du souci à se faire ? Peut-être bien. L’Instance de contrôle financier des clubs (ICFC) a découvert récemment, grâce à l’évaluation d’un cabinet d’audit indépendant, de écarts entre la valeur réelle des contrats liant le PSG à ses sponsors et partenaires qatariens (Ooredoo, QNB, beIN, QTA) et les valeurs affichées par le club, révèle Le Journal du Dimanche.
En 2014, l’UEFA avait déjà sanctionné le club de la capitale et décoté le contrat d’image avec QTA de 200 à 100 millions d’euros annuels. Ces nouveaux écarts observés pourraient donc avoir des conséquences.
L’instance attend désormais d’entendre les dirigeants du club sur ce sujet. “Cette évaluation [des revenus commerciaux] restant en cours, aucune des parties concernées n’a matière à apporter le moindre commentaire supplémentaire“, a déclaré le PSG au JDD. Avant de s’étonner “de voir une fois de plus certains éléments sortir du cadre des discussions engagées avec l’UEFA“.
Les experts du fair-play financier espère pouvoir boucler leur enquête sur le club au début du mois de mars. Le 1er septembre dernier, l’UEFA annonçait l’ouverture d’une “enquête formelle sur la conformité du PSG avec l’exigence de l’équilibre financier, en particulier à la lumière de son activité de transfert récente“. Les dépenses d’argent colossales engagées par Paris pour recruter Neymar et Kylian Mbappé avait interpellé les dirigeants du football.
A ce sujet, l’ICFC n’a détecté aucune anomalie. Pour compenser ses dépenses, le PSG s’est engagé à vendre des joueurs. Alors que le mercato hivernal se clôturera mercredi soir, seule l’arrivée de Lassana Diarra, libre de tout contrat, a été enregistrée. Alors qu’aucun joueur n’a encore fait ses valises.
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