L'ONU exige une enquête suite à la « disparition » des proches d'Elie Kamano en Guinée
Le Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l'homme (HCDH) a exprimé sa « profonde préoccupation » et a appelé les autorités guinéennes à ouvrir une « enquête rapide, approfondie et impartiale » après la « disparition forcée apparente » de membres de la famille du chanteur et critique de la junte, Elie Kamano.
Elie Kamano, actuellement en exil et critique virulent du régime dirigé par le colonel Mamadi Doumbouya, a annoncé la disparition de quatre de ses proches à Conakry :
Selon le chanteur, des individus encagoulés et armés ont fait irruption à son domicile dans la nuit du 15 au 16 novembre, vers 4 heures du matin. Le Haut-Commissariat a précisé que, parmi les enfants, seul le plus jeune, âgé de 7 ans, a été relâché depuis l'incident.
Le porte-parole du HCDH, Seif Magango, a qualifié la situation de « profondément alarmante » dans un communiqué. L'organisation a exhorté les autorités à :
Cette affaire s'inscrit dans un contexte national de multiples disparitions d'opposants qui suscitent l'indignation. Le HCDH a profité de ce communiqué pour renouveler son appel concernant d'autres victimes de disparitions forcées dont le sort reste inconnu, notamment :
Le Haut-Commissariat avait déjà signalé en septembre avoir connaissance d'au moins dix personnes portées disparues suite à leur arrestation par les forces de sécurité et avait demandé leur libération.
Commentaires (0)
Participer à la Discussion