Lors du meeting de clôture du RHDP à Port-Bouët, le mercredi 22 octobre 2025, le Secrétaire exécutif du parti au pouvoir, Ibrahima Cissé Bacongo, a vivement réagi à la récente déclaration de Laurent Gbagbo. L’ancien président ivoirien a en effet annoncé, dans une interview, qu’il se retirait définitivement de la vie politique après le deuxième congrès du PPA-CI.

Pour Bacongo, cette décision est une bonne nouvelle. « Alléluia ! », a-t-il lancé devant ses partisans. « Ça n’avait que trop duré. Depuis qu’il est arrivé sur la scène politique, la violence a commencé », a-t-il affirmé, sous les applaudissements.

Le responsable du RHDP a retracé le parcours de l’ancien chef d’État, qu’il accuse d’avoir semé la division depuis ses débuts. « En 1990, il a traité Houphouët-Boigny de voleur. Il n’avait jamais dirigé un poulailler et disait pourtant pouvoir diriger la Côte d’Ivoire », a-t-il ironisé.

Poursuivant, Bacongo a rappelé les crises survenues sous le règne de Gbagbo : « En 2000, il lui a fallu quelques semaines pour montrer ses limites. En 2002, la Côte d’Ivoire a connu sa première rébellion. Ça veut dire qu’il a échoué. »

Très critique, il a ajouté : « Son nom rime avec la violence, qu’elle soit physique ou verbale. Quand il dit qu’il se retire, nous disons alléluia. Que Dieu soit loué ! »

Réagissant aux propos récents de Laurent Gbagbo, qui a dit soutenir les manifestants opposés au scrutin du 25 octobre, Bacongo a été ferme : « Il y a eu deux morts, il en est comptable. Il parle de braquage électoral, mais cette élection se déroulera dans la paix et la fête. »

Et de conclure, dans une ambiance de liesse : « Laurent Gbagbo qui part à la retraite, pour nous, ça n’avait que trop tardé. »