Les réactions se multiplient au sein du PPA-CI après la révocation de plusieurs cadres par Laurent Gbagbo. Après Stéphane Kipré, c’est au tour du maire de Lakota, Arthur Prince-Richard Dali, de s’exprimer suite à sa destitution. Comme plusieurs responsables du parti, il avait choisi de se présenter aux législatives malgré l’interdiction du président du PPA-CI.

Dans un message publié sur ses réseaux sociaux, Arthur Dali dit accepter la décision de Laurent Gbagbo, qu’il considère comme un mentor et une figure paternelle. “Un père a toujours raison”, écrit-il, tout en rappelant les valeurs que l’ancien chef de l’État lui a transmises.

“Au-delà de la politique, tu restes un père protecteur, aimant et généreux. De toi, j’ai appris que l’humain doit passer avant tout. J’accepte la sanction car le père a toujours raison.”

Malgré la décision “difficile”, le maire de Lakota n’exprime aucune colère. Au contraire, il rend hommage à celui qu’il appelle son “père politique”. Il affirme avoir toujours œuvré sincèrement pour les idéaux défendus par Laurent Gbagbo : liberté, indépendance et souveraineté de la Côte d’Ivoire.

“Papa Laurent Gbagbo, je me suis investi sans jamais tricher, corps et âme, pour la cause que tu défends. Je crois que ce combat est noble et qu’un jour, il deviendra une réalité.”

En conclusion, Arthur Prince-Richard Dali assure que son engagement reste intact. Malgré les sanctions, lui et d’autres cadres semblent déterminés à poursuivre la bataille lors des législatives, avec l’espoir de revenir plus forts et de servir à nouveau leur parti.