Malgré la violence des gangs qui ravage Haïti, la MMAS, appuyée principalement par la France, le Canada et les États-Unis, a été mise en place en juin 2024.Le Kenya a sollicité l'aide de la République dominicaine lundi pour renforcer la collaboration internationale concernant la mission dirigée par Nairobi sous l'égide de l'ONU, qui, en raison d'un manque de ressources, a du mal à maîtriser la violence persistante se répandant dans diverses régions du pays. Roberto Alvarez, le ministre des affaires étrangères de la République dominicaine, et Musalia Mudavadi, le premier secrétaire du cabinet et ministre des affaires étrangères du Kenya, ont apposé leur signature lundi sur un accord visant à consolider l'appui à la police kényane engagée dans cette mission. Cet accord officialise également les procédures d'évacuation médicale et d'assistance au rapatriement pour la police kenyane.
Au cours d'une conférence de presse, les responsables ont annoncé que 20 membres de la mission avaient déjà reçu des soins en République dominicaine.Environ 85 % de la capitale haïtienne Port-au-Prince est sous le contrôle des gangs armés, et leur violence asphyxie la vie de tous les jours.Dans le cadre de la mission multinationale, qui est actuellement à sa seconde année, plus de 600 agents de police kenyans ont été mobilisés pour aider à combattre l'insécurité en Haïti.
Bien qu'elle ait été prévue initialement pour impliquer 2 500 individus, la mission a rencontré des difficultés pour recueillir des contributions en troupes de la part des autres pays participants. Elle n'a pas encore produit de résultats notables face à l'insécurité omniprésente.D'après des comptes rendus récents, la violence a causé 1 617 décès et 580 blessés durant les trois premiers mois de 2025.
Auteur: Andy ivoirematin
Publié le: Mercredi 14 Mai 2025
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