Les résultats de l'élection présidentielle gabonaise du 27 août n'ont toujours pas été annoncés. Une caricature de scrutin truqué comme les dictateurs africains savent si bien le faire.

Après 49 ans de règne sans partage sur le Gabon et sa rente pétrolière, la famille Bongo tente de s'agripper à son fauteuil en truquant les résultats de l'élection présidentielle du 27 août qui a opposé Ali Bongo, le fils, à Jean Ping, ancien ministre et gendre d'Omar Bongo, le père. Entre une annonce des résultats toujours repoussée, un score de participation indécent dans le fief des Bongo et des centaines de policiers déployés dans les rues de la capitale, le scénario du scrutin gabonais ressemble à une caricature d'élection organisée par une dictature africaine. 

1. Les candidats revendiquent la victoire avant le vote

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2. La police se déploie dans les rues le jour de l’élection

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3. Le leader de l’opposition est un ancien ministre

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4. Le président sortant qui détourne l’argent du pétrole promet plus d’égalité

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5. Le nombre de votants dépasse le nombre d’inscrits dans certaines circonscriptions

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6. La télé nationale diffuse des documentaires animaliers le jour de l’élection

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7. Internet ne fonctionne plus pendant l'élection

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8. La commission électorale est composée de proches du président

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9. L’annonce des résultats est repoussée de trois jours

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10. Le résultat ne correspond pas au PV

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11. L’ONU rapporte «quelques irrégularités» dans le processus démocratique

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