Un homme de 35 ans a semé la terreur mercredi 5 novembre 2025 sur l'île d'Oléron (Charente-Maritime), en percutant délibérément plusieurs piétons et cyclistes sur une distance de plusieurs kilomètres, entre les communes de Dolus-d’Oléron et Saint-Pierre-d’Oléron. Les autorités confirment qu'au moins cinq personnes ont été blessées, dont certaines se trouvent en "urgence absolue".

Interpellation musclée et enquête ouverte

Le chauffard, de nationalité française, a été appréhendé peu après les faits. Une source proche de l'enquête indique qu'il aurait crié "Allahu Akbar" au moment de son arrestation, bien que le mobile exact de son geste reste à déterminer. L'enquête judiciaire a été ouverte pour "tentative d'assassinat".

Un élément troublant a été révélé par des sources médiatiques : l'individu aurait tenté d'incendier son véhicule après l'impact. Les forces de l'ordre ont rapidement maîtrisé le début d'incendie, découvrant à l'intérieur du véhicule des bouteilles de gaz.

Profil de l'agresseur et position du gouvernement

Le ministre de l’Intérieur, Laurent Nuñez, a apporté des précisions sur le profil du suspect. L’homme, actuellement en garde à vue, est décrit comme peu coopératif et est "connu pour des délits de droit commun". Fait notable, le mis en cause est inconnu des services de renseignement, et le parquet national antiterroriste n’a "à ce stade pas été saisi", a ajouté le ministre.

Réactions politiques et contexte sécuritaire

Ces événements ont immédiatement suscité des réactions contrastées dans la sphère politique. Éric Ciotti, président de l’Union des droites pour la République (UDR), a rapidement qualifié les faits d'"acte terroriste islamiste", exhortant l’État à une action ferme.

De son côté, Marc Hecker, expert en terrorisme et directeur adjoint de l’Institut français des relations internationales (IFRI), a rappelé que "la menace terroriste en France a fluctué ces dernières années, mais le pays s’est considérablement renforcé dans sa lutte antiterroriste".