Selon l'entreprise Malwarebytes spécialisée dans la cybersécurité, les escrocs exploitent la vulnérabilité des demandeurs d'emploi pour les capturer sur le réseau social professionnel LinkedIn. Ce jeudi, elle a donné des explications à Presse-Citron sur les techniques employées par les criminels pour atteindre leurs objectifs.Comment se déroulent-ils?Étape initiale : localiser des victimes. Afin d'accomplir cela, les fraudeurs font appel à un bot qui peut repérer les messages publiés sur LinkedIn qui mentionnent un licenciement ou une recherche d'emploi. Si vous utilisez le hashtag #opentowork ou la mention « j'ai été licencié », il existe donc un risque d'être visé.Ensuite, il s'agit de dérober leurs informations personnelles. Les fraudeurs envoient des liens aux personnes sans emploi ou des demandes d'ajout. Ils ont également la capacité de se présenter sous l'identité de recruteurs et d'envoyer des candidats. Afin de ne pas être trompé, il est recommandé de vérifier attentivement le profil des individus qui vous contactent. Est-ce que la photo semble authentique ou est-ce qu'elle a été créée par une intelligence artificielle (IA)? Est-ce que les données mentionnées sur le profil sont cohérentes? Si vous avez des doutes, il est préférable de modifier ses mots de passe et de contacter sa banque. En tant que dirigeant ou responsable des ressources humaines, il est possible que votre profil soit copié. Il est recommandé de rester aussi attentif.Quant à LinkedIn, cité par nos collègues, affirme avoir instauré une infrastructure « des défenses automatisées et manuelles pour détecter et traiter les faux comptes, les fausses informations et les suspicions de fraude ».
Auteur: Andy ivoirematin.com
Publié le: Mercredi 30 Octobre 2024
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