Un porte-parole du gouvernement à Addis-Abeba appelle les habitants de la capitale du Tigré, Mekelle, à quitter la ville ou à travailler avec le gouvernement pour vaincre les forces de l'opposition.
Redwan Hussein annonce que le temps presse avant la date limite de reddition des troupes du Front populaire de libération du Tigré (Tigray People's Liberation Front, TPLF).
Ces troupes qui contrôlent la région montagneuse doivent rendre d'ici mercredi selon Addis-Abeba.
Mais le leader de la région, qui combat les forces nationales depuis près de trois semaines, soutient que son peuple préférerait mourir plutôt que d'abandonner le combat.
Les autorités éthiopiennes insistent sur le fait que la victoire totale dans l'Etat du Tigré, au nord, est proche. Elles disent vouloir éviter un combat violent à Mekelle - où vivent 500 000 personnes.
Un black-out des communications dans la région a rendu difficile la vérification des affirmations des deux parties.
Le gouvernement dit qu'il envisageait d'ouvrir des canaux de médiation avec le Tigré dans les prochains jours - mais seulement avec des groupes de pression et non avec les dirigeants du TPLF, qu'il appelle une bande de criminels.
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