Calendar icon
Tuesday 14 October, 2025
Weather icon
á Dakar
Close icon
Se connecter

Côte d’Ivoire : l’ONU à l’écoute de l’opposition pour des élections apaisées

Auteur: Ivoirematin.com

image

Ce vendredi 18 avril 2025, Leonardo Santos Simao, représentant spécial du secrétaire général de l’ONU, a rencontré les leaders de l’opposition ivoirienne à Abidjan. La réunion s’est tenue au siège du Mouvement des générations capables (MGC), à Cocody Riviera-Golf.

Cette rencontre a permis à la coalition CAP-Côte d’Ivoire, qui regroupe plusieurs partis d’opposition, d’exposer ses inquiétudes à l’approche de la présidentielle d’octobre 2025.

Autour de Simone Gbagbo, porte-parole de la coalition, étaient présents des figures politiques comme Pascal Affi N’Guessan (FPI), Georges-Philippe Ezaley (PDCI-RDA) et Danièle Boni-Claverie (URD). La délégation onusienne était composée de sept personnes, menée par M. Simao.

L’opposition demande un dialogue ouvert

Les membres de la coalition ont remis à l’émissaire de l’ONU un dossier complet listant les dysfonctionnements qu’ils dénoncent. Objectif : pousser le gouvernement à engager un véritable dialogue politique en vue de réformes électorales.

Parmi les points soulevés :

  • Anomalies sur la liste électorale : des électeurs sans nom, sans date de naissance, ou aux profils incohérents (comme des enfants plus âgés que leurs parents).

  • Composition déséquilibrée de la Commission électorale : sur les 15 membres de la CEI, 12 seraient proches du pouvoir. Même constat dans les commissions locales, largement dominées par le parti présidentiel.

  • Découpage électoral jugé injuste, manque de transparence dans le financement des campagnes, inégalités dans l’accès aux médias, et besoin de réforme constitutionnelle.

Un appel à la concertation

Pour Simone Gbagbo, cette rencontre est une « belle opportunité » de faire entendre les demandes de l’opposition. Elle insiste : il faut réformer le système électoral, ouvrir le dialogue avec le gouvernement et organiser un débat national.

De son côté, Leonardo Santos Simao a rappelé que l’ONU est là pour encourager le dialogue, pas pour imposer des décisions. Il a souligné l’importance de trouver des solutions locales et réalistes, afin que les élections d’octobre se déroulent dans le calme.

« La solution viendra de la classe politique ivoirienne. Nous sommes là pour les encourager à se parler », a-t-il déclaré à la presse.

Auteur: Ivoirematin.com
Publié le: Samedi 19 Avril 2025

Commentaires (0)

Participer à la Discussion