Durant leur séjour, elles ont vécu dans une résidence meublée. N’ayant plus d’argent, elles ont dû quitter cette la première résidence pour une autre qui coûte moins cher où, elles payeront treize mille (13.000) francs CFA une journée. Malheureusement, du 21 au 24 novembre 2023, elles n’ont payé qu’une seule fois.
Pis, elles se sont en pris au gérant qui leur a demandé de quitter les lieux. « Elles m’ont injurié, ont déchiré ma chemise et ont exigé que je supprime de mon téléphone la photo de leurs passeports. Ce que j’ai refusé catégoriquement, puisque je dois faire le point à mon employeur. Et les passeports me serviront de preuves au cas où, nous devons nous référer à l’Ambassade du Cameroun en Côte d’Ivoire » a relaté, mr K.G, gérant de la résidence meublée à Cocody. Pris de compassion, il a finalement retiré sa plainte et ne veut plus les poursuivre l’affaire même si, elles n’ont pas payé son argent.
À la question du juge de savoir, pourquoi elles n’ont pas attendu la veille de la Can avant de s’envoler pour Abidjan surtout qu’elles n’ont pas de boulot en Côte d’Ivoire. Les Camerounaises ont indiqué qu’elles ont compté sur leurs sœurs qui vivent en Europe pour les aider à payer l’hôtel.
Cependant, le juge les a fait savoir qu’elles seront condamnées et retourneront au Pôle pénitencier d’Abidjan (Ppa) ex Maca pour regarder à la télévision la Can à l’Ivoirienne.
En pleurs, Sophie et Salima, qui séjournent depuis deux semaines au Ppa ont supplié le juge d’instruction de ne pas les laisser en prison, car elles veulent absolument vivre la Can de l’hospitalité.
Livrant la sentence, le juge les a condamnés à un mois de prison avec sursis, 50.000 francs CFA d’amende chacune.
« Avant de voyager, il faut se préparer surtout que vous quittez votre pays pour un autre » a conseillé le juge.
Portant en bandoulière des sacs de valeur, les Camerounaises menottées ont quitté la salle d’audience les visages détendus.
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