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Pour faire face au problème des fausses plaques d'immatriculation, le Directeur Général des Transports Terrestres et de la Circulation (DGTTC), Oumar Sacko, a lancé un avertissement ferme.
Les automobilistes qui utilisent sciemment des plaques d'immatriculation falsifiées s'exposent à des sanctions sévères :
Peines de prison : de six mois à deux ans.
Amendes : de 200 000 à 2 millions de FCFA.
Ces sanctions sont prévues par la loi et s'ajoutent à d'autres mesures administratives comme l'immobilisation ou la mise en fourrière du véhicule.
Cette mise en garde s'inscrit dans le cadre d'une opération nationale, lancée par le ministère des Transports le 15 juillet 2025. En seulement trois semaines, plus de 200 chauffeurs ont été interpellés. Certains ont reçu des amendes, et d'autres ont vu leur véhicule confisqué.
Oumar Sacko a insisté sur le fait que même les conducteurs de véhicules administratifs doivent montrer l'exemple, saluant à cet égard le président Alassane Ouattara qui utilise une plaque d'immatriculation ordinaire. Il a également dénoncé l'argument de la "sécurité" souvent avancé pour justifier l'usage de plaques vierges, y voyant plutôt une tentative d'échapper aux contrôles de police et de vitesse.
Le ministère des Transports a affirmé sa volonté de poursuivre cette opération et d'appliquer strictement les sanctions pour lutter contre l'incivisme sur les routes.
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