Abidjan, 28 octobre 2025 — Le Parti Démocratique de Côte d’Ivoire – Rassemblement Démocratique Africain (PDCI-RDA) est au centre d’une nouvelle affaire politico-judiciaire. Plusieurs de ses hauts responsables ont été convoqués par la Direction de la Police Criminelle (DPC) d’Abidjan. L’information, confirmée par des sources proches du parti, suscite de nombreuses réactions au sein de la classe politique.

Selon les documents consultés, la convocation a été déposée au siège du PDCI, à Cocody, le lundi 27 octobre 2025. Sept cadres sont concernés : Noël Akossi Bendjo, Sylvestre Emmou, Georges Philippe Ezaley, Augustin Dia Houphouët Yohou, Alain Cocauthrey, Roger M’Bia et Jean Kouakou Gnrangbé. Ils devaient se présenter à la Police criminelle le mardi 28 octobre.

Pour l’heure, les motifs exacts de ces convocations n’ont pas été précisés par les autorités. Aucun communiqué officiel n’a été publié ni par la Police nationale, ni par le ministère de la Justice. L’absence d’explications nourrit diverses interprétations, notamment au sein du parti, où certains y voient une manœuvre politique.

Cette affaire intervient dans un contexte marqué par des recompositions internes au sein du PDCI, après la disparition de son président Henri Konan Bédié, et par la consolidation du Front Commun formé avec le PPA-CI, principale coalition d’opposition. La convocation de ces cadres intervient également à une période post-électorale, où les débats sur la gouvernance et le pluralisme politique restent vifs.

Le PDCI n’a, pour l’instant, fait aucune déclaration officielle. De leur côté, les autorités policières se sont abstenues de tout commentaire. L’opinion publique reste dans l’attente d’éclaircissements sur la nature de la procédure et sur les suites éventuelles de cette convocation.

En attendant de nouvelles précisions, cette affaire place une fois de plus la « vieille maison » du PDCI-RDA au cœur d’une tempête politico-judiciaire, dont l’issue pourrait influencer le climat politique national.