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CAN tous les 4 ans : « Un tournant nécessaire pour le football africain », selon Babou Éric

Auteur: Ivoirematin

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CAN tous les 4 ans : « Un tournant nécessaire pour le football africain », selon Babou Éric

Suite à l'annonce historique de Patrice Motsepe le 20 décembre 2025, la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) adoptera un cycle quadriennal à partir de 2028. L’ex-international ivoirien Babou Éric salue une décision stratégique qui, selon lui, va professionnaliser le jeu et protéger les joueurs.

L'annonce a fait l'effet d'une bombe dans le paysage sportif continental : la CAN abandonne sa fréquence biennale. Pour Babou Éric, ancien international ivoirien, ce passage à un rythme de quatre ans n'est pas un recul, mais un levier de croissance indispensable pour aligner l'Afrique sur les standards du football mondial.

La fin du « bricolage » tactique

L’un des principaux arguments de l’ancien joueur réside dans la qualité technique du tournoi. Selon lui, le rythme actuel de deux ans impose une urgence qui nuit à la cohésion des équipes.

« Aujourd'hui, on voit trop de sélections arriver sans automatismes, faute de temps. Sur quatre ans, les entraîneurs nationaux auront enfin l’opportunité de bâtir des projets de jeu solides et une véritable stabilité tactique », explique-t-il.

Pour lui, la rareté créera la valeur : en devenant plus difficile à atteindre, la CAN gagnera en prestige et en intensité.

Protéger la santé et la carrière des joueurs

Babou Éric met également en avant un enjeu crucial : la gestion des internationaux évoluant en Europe. Le calendrier actuel crée des tensions permanentes entre les fédérations et les clubs employeurs.

  1. L’épuisement physique : Avec la multiplication des matchs en club, les joueurs sont poussés à bout.
  2. La sérénité contractuelle : Un cycle de quatre ans permettrait d'assainir les relations avec les clubs européens, qui voient souvent d'un mauvais œil le départ de leurs cadres en milieu de saison tous les deux ans.

Infrastructures et championnats locaux : le temps de la reconstruction

Au-delà du terrain, c'est toute l'organisation logistique qui pourrait bénéficier de cette réforme. Babou Éric pointe du doigt les retards chroniques dans la livraison des stades : « Cela permettra aux pays hôtes de mieux se préparer et d'arrêter de livrer des infrastructures inachevées. »

Enfin, l'ex-international espère que ce changement de rythme profitera au football local. En libérant de l'espace médiatique et financier, les fédérations pourraient enfin se concentrer sur :

  1. La professionnalisation des championnats nationaux.
  2. Le développement du football féminin.
  3. L'émergence des talents locaux, moins éclipsés par l'actualité permanente de la sélection A.

Bien qu'il avoue une légère préférence personnelle pour un cycle de trois ans, Babou Éric conclut avec optimisme : cette réforme est la clé pour donner une nouvelle crédibilité au football africain sur la scène internationale.

Auteur: Ivoirematin
Publié le: Mardi 23 Décembre 2025

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