L'Afreximbank (Banque africaine d'import-export) a lancé un appel vibrant en faveur d'un renforcement des capacités de financement du commerce et d'une collaboration accrue entre les institutions financières du continent. Cet appel vise à accélérer une croissance économique à la fois inclusive et durable en Afrique.

Un plaidoyer pour la compétence et la collaboration

Lors de l'ouverture du 25e Séminaire d'Afreximbank sur le Financement du Commerce (ATFS) à Abidjan, Mme Gwen Mwaba, Directrice générale d’Afreximbank, en charge du Financement du commerce et des services bancaires correspondants, a souligné l'urgence de cette démarche.

« Pour traduire ce potentiel [de l'Afrique] en résultats tangibles, nous avons besoin de banques et d’institutions financières qui soient non seulement conscientes des risques, mais aussi structurellement compétentes », a-t-elle insisté.

Le séminaire a pour objectif d'explorer les thèmes majeurs qui façonnent l'avenir du financement commercial africain, notamment :

1. Le rôle crucial de la numérisation et de la technologie.
2. L'importance des données et de la transparence.

Transformer le potentiel en développement concret

Mme Mwaba a rappelé que l'Afrique est dotée d'abondantes ressources :

1. Ressources naturelles : minéraux, hydrocarbures, produits agricoles.
2. Opportunités à valeur ajoutée : énergie, métaux, logistique.

Elle a cependant précisé que ce potentiel ne peut se concrétiser que s'il est financé de manière :

1. Responsable
2. Efficace
3. Avec une gestion rigoureuse des risques

Le rôle central des professionnels qualifiés

La directrice générale a mis en lumière le rôle essentiel des professionnels de la finance qualifiés pour bâtir l'avenir du commerce africain. Le renforcement des capacités est la clé pour transformer les richesses naturelles et humaines du continent en un développement économique mesurable.

« Des banquiers bien formés, dotés de capacités sophistiquées de structuration des transactions, peuvent adapter le financement aux chaînes de valeur à forte intensité de capital et aligner le financement des projets sur les besoins de développement local et les sauvegardes environnementales », a ajouté Mme Mwaba.

Le financement du commerce : une ressource vitale

En conclusion, Mme Mwaba a réaffirmé le rôle fondamental du financement du commerce :

« Le financement du commerce fondé sur la confiance, l’évaluation des risques et la liquidité reste la pierre angulaire du commerce, de l’investissement et de la création d’emplois. Notre tâche collective est de veiller à ce que cette ressource vitale soit acheminée de manière fiable vers les entreprises qui en ont besoin et que ses avantages soient largement partagés. »