Cameroun : Le PDC interroge la "Liberté d'entreprendre" du gouvernement : Effet d'Annonce ou Réelle Stratégie ?
Le Parti des Démocrates Camerounais (PDC), héritier de l'État naissant sous André Marie Mbida, fait entendre sa voix pour élever le débat politique au Cameroun. Sa cible récente : le communiqué du 7 novembre 2025 du ministre du Commerce, Luc Magloire Mbarga Atangana, censé relancer la "liberté d’entreprendre".
Selon le PDC, le document ministériel, publié juste après l'investiture du Chef de l'État, Paul Biya, n'est qu'une illusion de continuité. Il perpétue un « modèle centralisé où les décisions descendent d’en haut et où la jeunesse reste spectatrice de son propre avenir ». La critique est cinglante : derrière « l’effet d’annonce », le parti ne voit « aucun budget, aucune planification, aucun mécanisme de suivi ».
Face à cette approche jugée unilatérale, le Parti des Démocrates Camerounais propose une gouvernance économique fondamentalement participative.
Le ministre appelle la jeunesse à saisir les opportunités offertes par la ZLECAF, mais le PDC dénonce une absence de réponse aux véritables obstacles : l’accès au crédit, le manque de formation adaptée, la dégradation des infrastructures et la lourdeur administrative. L’« audace entrepreneuriale » est prônée en lieu et place d'une politique publique structurante.
Le plan d’action du PDC est concret :
Le ministère du Commerce est également épinglé pour avoir recyclé les lois de 2015 et 2016 sur la liberté du commerce sans admettre l'échec de leur application. Le constat est sans appel : la bureaucratie domine encore.
Pour y remédier, le PDC exige une solution radicale :
Sur le terrain, la réalité est rude : les jeunes entrepreneurs se heurtent à la frilosité bancaire, aux routes impraticables, à l'énergie coûteuse, et au clientélisme institutionnalisé. L'absence de recours juridique efficace contre le non-paiement des factures achève de miner la confiance.
Le PDC propose de transformer le financement et la logistique :
Pour le parti du président Louis-Tobie Mbida, l'administration actuelle se contente d'un discours de relance sans chiffrage, sans suivi, et sans indicateurs de résultat.
Le PDC place la transparence budgétaire et le suivi citoyen au centre de sa doctrine : « chaque franc dépensé doit être vérifiable ».
En conclusion, le PDC tranche :
« Là où le pouvoir actuel proclame, le PDC construit ; là où il donne des instructions, le PDC prône la participation ; là où il promet la liberté, le PDC veut offrir les moyens de l’exercer. »
Forts de l'héritage des pères fondateurs (André-Marie Mbida, Mathias Djoumessi et Claude Akono), les Démocrates affirment détenir la volonté historique de ramener le Cameroun sur la voie d'une prospérité réelle.
Commentaires (0)
Participer à la Discussion