L’Association des drépanocytaires et thalassémiques de Côte d’Ivoire (ADTCI) en partenariat avec Deloitte, a organisé la 3^ème édition de Dréparole déroulée le samedi 14 décembre 2019, à Cocody Deux-Plateaux. Objectif : sensibiliser les femmes sur la drépanocytose.  

Cette activité a été meublée par deux étapes. La première était dédiée a une causerie et débat sur le thème ‘’Drépanocytose et vie de femme, mère et épouse’’ et animé par le médecin Karama.

Durant son exposé, il a entretenu le public sur les complications liées à l’état de grossesse chez les femmes drépanocytaires. Pour le médecin, il faut un suivi accentué avec un médecin gynécologue, à partir de 24 semaines qui doit être bimensuel. La drépanocytose étant une maladie héréditaire, il a exhorté les femmes à faire un diagnostique prénuptial : gage de réduction du taux de drépanocytaire en Côte d’Ivoire.

Quant à la seconde étape, elle portait sur l’arbre de Noël des enfants de l’ADTCI. Ces derniers ont pris part à plusieurs activités dont un atelier de peinture animé par Soro Péwé, une kermesse. Des jeux ont été au menu de cette rencontre sanctionnée par la remise de présents.

« Les enfants se sont amusés, nous également avons appris, et aimé. Nous avons voulu marquer ce jour, en faire un moment de joie, oublier la maladie, toutes les contraintes qu’elle impose aux familles, et être ensemble à l’occasion des fêtes de fin d’année. », s’est réjouie la présidente de l’Association des drépanocytaires et thalassémiques de Côte d’Ivoire (ADTCI), Amand Patricia.

Créée depuis 2015, l’ADTCI s’attèle à sensibiliser sur la maladie, accompagner les malades et à  faire en sorte que la drépanocytose devienne une priorité de santé publique pour une meilleure prise en charge des malades.  

Son vœu pieux, est qu’il ait un centre médical dédié à cette maladie comme il en existe dans certains pays, notamment le Mali, le Cameroun, le Sénégal, etc.