Vendredi 29 Mars, 2024 - 12:16 PM / Abidjan +33
Vendredi 29 Mars, 2024 - 12:16 PM / Abidjan +33
Afrique

Burkina: pas de changement de calendrier après l’ultimatum de la Cédéao sur la transition

Partages sur Facebook Partages sur Twitter + Partages sur WhatsApp
Single Post
Burkina: pas de changement de calendrier après l’ultimatum de la Cédéao sur la transition
Au Burkina Faso, les autorités burkinabè ne présenteront pas de nouveau calendrier pour la transition. Le porte-parole du gouvernement, Lionel Bilgo, l’a annoncé, lundi 25 avril, à l’AFP. 

C’était pourtant une requête de la Cédéao qui, en février, avait donné jusqu’à ce 25 avril, aux autorités burkinabè, pour fournir un « chronogramme raisonnable de retour à l’ordre constitutionnel. »

La charte de la transition, signée début mars, prévoit un délai de trois ans avant de tenir des élections libres, une durée jugée trop longue par la Cédéao qui menace de prendre des sanctions économiques.

« Nous n'allons pas sacrifier nos efforts pour ramener la paix au Burkina Faso en courant derrière un calendrier intangible », explique Lionel Bilgo à l’Agence France-Presse.

Pour les autorités de transition, les priorités sont claires : il faut d’abord en finir avec le terrorisme, avant de parler d’un retour à l’ordre constitutionnel. « Est-ce qu'on est capable aujourd'hui, alors qu'on ne peut pas faire 150 km sur notre territoire, d'organiser des élections dans la paix et la quiétude ? », interroge Lionel Bilgo qui estime que les exigences de la Cédéao, « ne tiennent pas du tout compte des réalités de terrain. »

L’enjeu pour le Burkina est pourtant de taille. Son économie, déjà mise à mal par l’insécurité, souffrirait grandement de sanctions. Le pays connaît une inflation sans précédent et certains acteurs économiques majeurs, comme le minier russe Norgold, cessent leurs activités.

La Cédéao quant à elle ne s’est pas encore exprimée sur le sujet. Une source proche de l’organisation explique qu’elle se laisse encore quelques jours pour poursuivre des discussions.

D’après Lionel Bilgo, « le Burkina se trouve dans une très bonne disposition à entendre les remarques de la Cédéao. »


Parmi les exigences de la Cédéao, il y avait aussi la libération « inconditionnelle » de l’ancien président Roch Marc Christian Kaboré.

Début avril, il a pu regagner son domicile mais selon certains de ses proches, il n’est toujours pas libre de ses mouvements et reçoit des visites sous certaines conditions. 
Partages sur Facebook Partages sur Twitter + Partages sur WhatsApp

0 Commentaires

Participer à la Discussion

  • Nous vous prions d'etre courtois.
  • N'envoyez pas de message ayant un ton agressif ou insultant.
  • N'envoyez pas de message inutile.
  • Pas de messages répétitifs, ou de hors sujéts.
  • Attaques personnelles. Vous pouvez critiquer une idée, mais pas d'attaques personnelles SVP. Ceci inclut tout message à contenu diffamatoire, vulgaire, violent, ne respectant pas la vie privée, sexuel ou en violation avec la loi. Ces messages seront supprimés.
  • Pas de publicité. Ce forum n'est pas un espace publicitaire gratuit.
  • Pas de majuscules. Tout message inscrit entièrement en majuscule sera supprimé.

Commentez cet article

  Auteur

  Commentaire :

  
Banner 01

Newsletter Subscribe

Get the Latest Posts & Articles in Your Email

Identifiez-vous

Don't have an account? Registration
OR