Un Airbus A330 de la compagnie compagnie Air France a été pris pour cible par un élément de la gendarmerie nationale samedi 11 avril à Pointe-noire.
L’avion de la compagnie Air France était chargé de rapatrier des ressortissants français bloqués au Congo depuis la fermeture des frontières du pays.
Sur des photos publiées sur les réseaux sociaux, on pouvait apercevoir plusieurs impacts de balle sur le fuselage de l’avion. L’appareil qui a subit des dommages est désormais inexploitable.
Quid du tireur
Le tireur qui a pris pour cible le vol AF4145 en provenance de Roissy-Charles de Gaulle est un gendarme en service à la brigade aéroportuaire. Rien pour l’heure sur les motivations du gendarme mais les premiers constats révèlent qu’il était en état d’ébriété.
Suite à cet incident confirmé par Air France qui ne s’en tient qu’à « ces faits factuels en attendant le rapport officiel des autorités congolaises », la compagnie a reporté de 24 heures son vol Pointe-Noire-Bangui-Paris puis dépêché en remplacement un Boeing 777-200, depuis Paris.
Les clients (220 au total) sur les deux escales ont été pris en charge par les équipes Air France.
Le Ministère congolais de l’Intérieur, Raymond Zéphirin Mboulou est descendu sur les lieux afin de s’enquérir de la situation. Les conclusions de l’enquête de cet incident sont attendus.
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