Pour le journaliste Marnix de Bruyne, le coup d’Etat de l’armée vise à protester contre le limogeage du vice-président Emmerson Mnangagwa.
Au Zimbabwe, les tensions entre factions au sein du parti au pouvoir, l’Union nationale africaine du Zimbabwe-Front patriotique (Zanu-PF), ont dégénéré, dans la nuit de mardi 14 à mercredi 15 novembre, en un coup d’Etat qui ne dit pas son nom.
Au Zimbabwe, les tensions entre factions au sein du parti au pouvoir, l’Union nationale africaine du Zimbabwe-Front patriotique (Zanu-PF), ont dégénéré, dans la nuit de mardi 14 à mercredi 15 novembre, en un coup d’Etat qui ne dit pas son nom.
Mercredi, l’armée contrôlait les rues de la capitale, Hararé, dans le cadre d’une opération destinée, selon elle, à éliminer des « criminels » de l’entourage du président Robert Mugabe. Cette entrée des militaires sur la scène politique a lieu une semaine après le limogeage du vice-président, Emmerson Mnangagwa.
Un limogeage dont l’objectif non avoué était d’ouvrir la voie à la faction du parti au pouvoir menée par l’épouse du président Mugabe, Grace, dans la lutte pour la succession à son mari, aujourd’hui âgé de 93 ans.
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