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Economie

La filière anacarde court un grand danger

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« L’association des exportateurs de Côte d’Ivoire essaie d’organiser un cartel pour imposer un prix. Non seulement, imposer un prix, mais aussi,   inciter ses membres à retirer leurs financements de la filière, pour faire chuter le prix.

Le prix de l’amende de cajou a nettement augmenté, contrairement aux deux dernières années, où le prix était stable. Donc, nous  on ne peut pas comprendre qu’en Côte d’Ivoire, il y ait une baisse des prix d’achat aux producteurs, si ce n’est pas des accords tacites de certains exportateurs pour imposer  ce prix aux producteurs pour mettre la marge différentielle dans leurs poches. Ce sont des attitudes qui sont condamnées par la loi qui régissent la commercialisation, et nous allons prendre toutes les dispositions pour ne pas que ce cartel perturbe les retombées positives obtenues dans la réforme de la filière, depuis deux ans ». Tel sont les propos tenu par le directeur général du conseil du coton et de l’anacarde, Malamine Sanogo. Il était au Journal Télévisé, du dimanche 08 mai 2016 à 20h de la RTI1, dans le but de dénoncer la menace des cartels sur la filière anacarde.

Après environ  trois mois de campagne, 429.818.000 tonnes ont été enregistrés. C’est le point de la commercialisation de la noix de cajou, au 06 mai 2016. L’on constate que  la récolte est à la baisse de 22% par rapport à la même période en 2015, une situation qui s’explique par le faible rendement de la première floraison. Au demeurant, la filière déplore que pendant que l’offre baisse, les prix qui devaient être favorables aux producteurs, ont tendance à chuter aussi.  Malamine Sanogo voit derrière ce paradoxe économique, le fait d’un cartel.

Conséquence : le conseil du coton et de l’anacarde n’est pas content des exportateurs, alors que le contexte international et les fondamentaux du marché sont favorables à un relèvement des prix, les opérateurs ont tendance à s’organiser pour tirer les prix bords champs vers le bas pour en tirer de supers profits sur le marché international. Pour l’heure, la filière qui enregistre un recul de 22% de la production à mi- campagne compte rattraper son retard pour que la Côte d’Ivoire conserve son rang de premier pays producteur du monde.

Toutefois, la Côte d’Ivoire compte consolider sa position de leader du marché, pour la deuxième année consécutive.  Et pour cause, les perspectives de récolte de la deuxième floraison en cours sont bonnes, et les deux challengers, l’Inde et le Vietnam sont en perte de vitesse dans la production de la noix de cajou.

 

 
 

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