Le président de la Fondation Mo Ibrahim soutient que l’Afrique doit renforcer les investissements dans ses services publics. Car, dira-t-il, les services publics sont essentiels pour l'avenir du continent, mais sont actuellement négligés et sous-financés. Une situation qui explique « la difficulté à faire face à une demande sans précédent des populations en croissance rapide ». C’est en partie la conclusion qui ressort du Forum 2018 de la Fondation éponyme, tenu à Kigali (Rwanda), a appris Fratmat.info.
« Nos services publics sont d’une importance vitale, mais nous ne parlons pas d'eux. Il y a eu des réunions sans fin en Afrique, ou sur l’Afrique, nous discutons sous le soleil, mais nous ne discutons jamais de notre service public et les fonctionnaires. Ce sont les gens qui enseignent à nos enfants, fournissent de l’électricité, l' eau potable, les hôpitaux - les gens qui font tout autour de nous - et nous avons jamais arrêté une fois de penser ce qui se passe dans ce secteur », déclare Mo Ibrahim.
Mais, souligne les recommandations du forum, grâce à une combinaison d’un leadership sage et participation active des citoyens, de nouvelles opportunités existent pour façonner les services publics qui répondent non seulement à ces défis, mais aussi de renforcer les contrats sociaux entre les gouvernements et la population qu'ils desservent.
Donald Kaberuka, président et partenaire de gestion de South Bridge Partners, et ancien président de la Banque africaine de développement, a déclaré: « A la fin de la journée, les citoyens recherchent trois choses. Numéro un, la fonction publique doit être propre. Il ne faut pas voler leur argent, surtout quand ils ont très peu. Numéro deux, les fournisseurs devraient offrir en fait le service pour lequel ils ont été payés. Troisièmement, ils devraient rendre des comptes ».
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