Vendredi 29 Mars, 2024 - 1:21 PM / Abidjan +33
Vendredi 29 Mars, 2024 - 1:21 PM / Abidjan +33
International

Burkina Faso : La famille Sankara veut une contre expertise

Partages sur Facebook Partages sur Twitter + Partages sur WhatsApp
Single Post
Burkina Faso : La famille Sankara veut une contre expertise

La famille de Thomas Sankara, le "père de la révolution" burkinabè tué lors du putsch qui a porté le président Blaise Compaoré au pouvoir le 15 octobre 1987, a demandé une contre-expertise ADN sur la dépouille présumée de Sankara, a déclaré lundi le parquet militaire.

L’enquête sur la mort de Sankara avait été ouverte fin mars 2015, après la chute de M. Compaoré en octobre 2014, chassé par la rue après 27 ans au pouvoir. Le sujet était tabou pendant l’ère Compaoré, ancien frère d’arme de Sankara parfois soupçonné d’avoir commandité son assassinat.

Les corps présumés de Sankara et de 12 personnes qui étaient avec lui ont été exhumés fin mai 2015 afin de lever le voile sur le mystère entourant les circonstances de la mort du "père de la révolution" burkinabè. Les tests ADN visaient à déterminer avec certitude l'identité des victimes.

"Trois familles parmi lesquelles celle de Thomas Sankara avaient émis des réserves sur les expertises des tests ADN et ont demandé conformément à la loi des contre-expertises. Ce que le juge a accepté en leur fixant un délai", a déclaré lors d'une conférence de presse, Alioune Zanré, commissaire du gouvernement (procureur) au tribunal militaire qui instruit le dossier.

Le 21 décembre 2015, la justice militaire a remis aux familles de Thomas Sankara et de ses douze compagnons tués les résultats des tests d'ADN réalisés en France. Mais les expertises indiquaient que les ADN n'étaient pas "détectables" et ne permettaient donc pas d'identifier à coup sûr les victimes.

Les résultats de l’autopsie livrés mi-octobre 2015 indiquent que la dépouille présumée du président Sankara était "criblée de balles".

Selon l’avocat de la famille de Thomas Sankara, les analyses du laboratoire de police de Marseille (sud de la France), qui fait "référence en la matière", ont été réalisées "conformément aux normes internationales".

La justice militaire avait émis début décembre 2015, un mandat d'arrêt international contre M. Compaoré qui vit en exil en Côte d'Ivoire pour son implication présumée dans l'assassinat du président Thomas Sankara, tué le 15 octobre 1987 lors d'un coup d'Etat qui l'avait porté au pouvoir.

Il est poursuivi pour "assassinat", "attentat" et "recel de cadavre" dans le cadre de l'enquête ouverte fin mars 2015, par les autorités de la transition burkinabé.

Sankara a été enterré à la sauvette au cimetière de Dagnoën, un quartier populaire de l'est de la capitale burkinabè devenu un lieu de pèlerinage annuel pour ses partisans et admirateurs.

AFP 

 

Partages sur Facebook Partages sur Twitter + Partages sur WhatsApp

0 Commentaires

Participer à la Discussion

  • Nous vous prions d'etre courtois.
  • N'envoyez pas de message ayant un ton agressif ou insultant.
  • N'envoyez pas de message inutile.
  • Pas de messages répétitifs, ou de hors sujéts.
  • Attaques personnelles. Vous pouvez critiquer une idée, mais pas d'attaques personnelles SVP. Ceci inclut tout message à contenu diffamatoire, vulgaire, violent, ne respectant pas la vie privée, sexuel ou en violation avec la loi. Ces messages seront supprimés.
  • Pas de publicité. Ce forum n'est pas un espace publicitaire gratuit.
  • Pas de majuscules. Tout message inscrit entièrement en majuscule sera supprimé.

Commentez cet article

  Auteur

  Commentaire :

  
Banner 01

Newsletter Subscribe

Get the Latest Posts & Articles in Your Email

Identifiez-vous

Don't have an account? Registration
OR