C’était le 18 novembre 2022, dans la commune d’Attécoubé (Abidjan). Cette conférence s’inscrit dans le cadre du programme « Paix et sécurité » de cette fondation.
« En initiant ce cadre d’échange, nous voulons contribuer à la paix et la cohésion sociale dans le pays par le dialogue social et politique. Les objectifs de cette table ronde sont de contribuer au renforcement de la participation démocratique, de renforcer la culture politique des citoyens, la paix et l’Etat de droit, et renforcer la participation des femmes et des jeunes », a indiqué Blandine Agbako, coordinatrice de ce projet, représentant la Fondation Rosa Luxembourg.
Avant d’indiquer que cette conférence s’inscrit dans le cadre du projet « Graines de paix » mené en Côte d’Ivoire depuis 2020, et qui entend organiser une série de conférences à Abidjan et à l’intérieur du pays afin de susciter le débat. « Nous sommes convaincus qu’en échangeant, nous pouvons modérer les points de vue », a-t-elle soutenu.
« En participant à cette table ronde, vous manifestez votre ferme volonté à soutenir la stabilité politique en Côte d’Ivoire. Et aussi à bâtir une société ivoirienne davantage conviviale, juste et équilibrée, et surtout à la cohésion sociale », a indiqué Michel Séka, représentant le ministre de la Réconciliation et de la Cohésion nationale.
Avant d’ajouter que le thème cadre bien avec la vision du Président de la République à travers son ministère qui porte essentiellement sur la sensibilisation, l’éducation des populations, la culture politique, la démocratie, la tolérance et surtout la diversité et la résolution pacifique des conflits.
Pour Cheick Fofana, représentant le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité, l’ethnicisation est indexée comme l’un des obstacles majeurs au fonctionnement de l’Etat, au processus démocratique et au développement durable. Considéré comme un facteur de tension et de conflit, le phénomène peut déclencher des conflits et les exacerber.
« Cette rencontre constitue donc un tremplin pour les décideurs politiques pour réformer l’architecture juridico-institutionnelle et redéfinir les règles du jeu démocratique. Aussi, nous sommes convaincus que l’implication de tous et les recommandations formulées par l’ensemble des participants, nous pouvons consolider la démocratie en Afrique et en Côte d’Ivoire », a-t-il dit.
Quant à Pierre Loba, 6e adjoint au maire, représentant le maire Paulin Claude Danho, il s’est félicité de cette rencontre qui vise à rassembler toutes les ethnies de Côte d’Ivoire à Attécoubé communément appelée « commune famille ». Selon lui, le thème choisi est un sujet d’actualité, la question de l’ethnie est un défi à relever.
« À quelques mois des élections locales en Côte d’Ivoire, nous nous félicitons de ce cadre d’échange sur le binôme ethnie et parti politique, et du choix de notre commune », a affirmé Dagnogo Adama, 1er vice-président, représentant la jeunesse communal d’Attécoubé.
Dans sa communication sur le thème : « Evolution de l’ancrage ethnique des partis politiques en Côte d’Ivoire », Pr Abdoulaye Bamba, professeur d’Histoire contemporaine à l’Université Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan-Cocody, a indiqué que l’ethnicisation des politiques en Côte d’Ivoire trouve son origine avant 1990.
Mais a connu un essor à partir de 1990 avec le multipartisme marqué par la création des partis politiques dont la plupart des leaders avaient fondé leur ancrage à partir de régions, profitant de la naïveté d’une population analphabète à majorité. Ce qui a créé les conditions de ce qui est devenu un danger pour la cohésion sociale et la réconciliation nationale.
Mais pour Pr Abdoulaye Bamba, il n’y a pas à désespérer. Il faut former la jeunesse à la culture politique, à la tolérance et réfléchir au modèle politique qui convient à l’Afrique en tenant compte des réalités locales. Afin que l’ethnie ne soit plus un danger dans le jeu politique mais une richesse pour le développement de la Côte d’Ivoire
« En initiant ce cadre d’échange, nous voulons contribuer à la paix et la cohésion sociale dans le pays par le dialogue social et politique. Les objectifs de cette table ronde sont de contribuer au renforcement de la participation démocratique, de renforcer la culture politique des citoyens, la paix et l’Etat de droit, et renforcer la participation des femmes et des jeunes », a indiqué Blandine Agbako, coordinatrice de ce projet, représentant la Fondation Rosa Luxembourg.
Avant d’indiquer que cette conférence s’inscrit dans le cadre du projet « Graines de paix » mené en Côte d’Ivoire depuis 2020, et qui entend organiser une série de conférences à Abidjan et à l’intérieur du pays afin de susciter le débat. « Nous sommes convaincus qu’en échangeant, nous pouvons modérer les points de vue », a-t-elle soutenu.
« En participant à cette table ronde, vous manifestez votre ferme volonté à soutenir la stabilité politique en Côte d’Ivoire. Et aussi à bâtir une société ivoirienne davantage conviviale, juste et équilibrée, et surtout à la cohésion sociale », a indiqué Michel Séka, représentant le ministre de la Réconciliation et de la Cohésion nationale.
Avant d’ajouter que le thème cadre bien avec la vision du Président de la République à travers son ministère qui porte essentiellement sur la sensibilisation, l’éducation des populations, la culture politique, la démocratie, la tolérance et surtout la diversité et la résolution pacifique des conflits.
Pour Cheick Fofana, représentant le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité, l’ethnicisation est indexée comme l’un des obstacles majeurs au fonctionnement de l’Etat, au processus démocratique et au développement durable. Considéré comme un facteur de tension et de conflit, le phénomène peut déclencher des conflits et les exacerber.
« Cette rencontre constitue donc un tremplin pour les décideurs politiques pour réformer l’architecture juridico-institutionnelle et redéfinir les règles du jeu démocratique. Aussi, nous sommes convaincus que l’implication de tous et les recommandations formulées par l’ensemble des participants, nous pouvons consolider la démocratie en Afrique et en Côte d’Ivoire », a-t-il dit.
Quant à Pierre Loba, 6e adjoint au maire, représentant le maire Paulin Claude Danho, il s’est félicité de cette rencontre qui vise à rassembler toutes les ethnies de Côte d’Ivoire à Attécoubé communément appelée « commune famille ». Selon lui, le thème choisi est un sujet d’actualité, la question de l’ethnie est un défi à relever.
« À quelques mois des élections locales en Côte d’Ivoire, nous nous félicitons de ce cadre d’échange sur le binôme ethnie et parti politique, et du choix de notre commune », a affirmé Dagnogo Adama, 1er vice-président, représentant la jeunesse communal d’Attécoubé.
Dans sa communication sur le thème : « Evolution de l’ancrage ethnique des partis politiques en Côte d’Ivoire », Pr Abdoulaye Bamba, professeur d’Histoire contemporaine à l’Université Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan-Cocody, a indiqué que l’ethnicisation des politiques en Côte d’Ivoire trouve son origine avant 1990.
Mais a connu un essor à partir de 1990 avec le multipartisme marqué par la création des partis politiques dont la plupart des leaders avaient fondé leur ancrage à partir de régions, profitant de la naïveté d’une population analphabète à majorité. Ce qui a créé les conditions de ce qui est devenu un danger pour la cohésion sociale et la réconciliation nationale.
Mais pour Pr Abdoulaye Bamba, il n’y a pas à désespérer. Il faut former la jeunesse à la culture politique, à la tolérance et réfléchir au modèle politique qui convient à l’Afrique en tenant compte des réalités locales. Afin que l’ethnie ne soit plus un danger dans le jeu politique mais une richesse pour le développement de la Côte d’Ivoire
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