Le porte-parole de la justice iranienne, Gholam-Hossein Mohseni-Ejei, a finalement mis un terme à vingt-quatre heures de suspense autour de l’exécution du scientifique nucléaire Shahram Amiri. «Sa peine de mort a été appliquée, car lors de son procès, il a été démontré qu’il espionnait au profit des Etats-Unis», a déclaré le porte-parole dimanche 7 août, lors d’un point presse.
Selon Gholam-Hossein Mohseni-Ejei, Shahram Amiri a établi des liens avec «le premier ennemi de notre pays, c’est-à-dire les Etats-Unis» et il «leur a fourni des informations» sur la République islamique d’Iran. Un jour plus tôt, la famille de Shahram Amiri avait annoncé son exécution aux médias persanophones basés à l’étranger. Sa mort, survenue mercredi 3 août, est d’autant plus choquante pour sa famille que, selon elle, ce scientifique nucléaire avait été condamné à dix ans de prison.
Version qualifiée de «mensongère» par le porte-parole de la justice, même si jamais aucun média officiel iranien n’avait évoqué la peine capitale prononcée contre cet Iranien. «Après que sa condamnation [à mort] a été confirmée, il a bénéficié d’un laps du temps, mais il ne s’est pas repenti et a même essayé d’envoyer de fausses informations depuis la prison vers l’extérieur», a déclaré Gholam-Hossein Mohseni-Ejei.
Source : lemonde.fr
0 Commentaires
Participer à la Discussion
Commentez cet article
Auteur
Commentaire :