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Répression en Argentine: 6 condamnations pour crime contre l'humanité

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Six anciens policiers militaires ont été condamnés à la perpétuité vendredi 15 septembre dont Roberto Albornoz, qui fut chef de la police de Tucumán pour la répression exercée dans la région par l’armée de 1975 à 1983. Dix-sept personnes étaient poursuivies dans cette affaire et sept ont été acquittées. Un verdict accueilli avec émotion par les proches des victimes présentes dans le tribunal de Tucuman.

Le jugement énoncé vendredi met un terme à une affaire jugée depuis 15 mois et qui concerne 266 cas de crimes contre l'humanité. Parmi les 17 autres prévenus dans ce dossier, sept ont été acquittés et quatre ont écopé de peines de 4 à 18 ans de prison.

Quelque 400 témoins ont été entendus, dont les proches des victimes parmi lesquels des femmes enceintes dont les enfants sont toujours recherchés par les associations de recherche de disparus comme les mères et grands-mères de la Place de mai.

Le verdict a été salué par les familles des victimes comme Pablo Jaroslavsky, fils de Máximo Eduardo Jaroslavsky, médecin cardiologue disparu en 1975 alors qu'il venait de rendre visite à un patient nous raconte son fils. « Mon père a disparu il y a 42 ans, aussi avoir une sentence 42 ans pour sa disparition, c’est très important ! », même s'il exprime des réserves sur l'importance des acquittements. Et parmi les condamnés à perpétuité figure Roberto Albornoz, chef de la police de Tucumán en 1975.

Dans cette région de Tucumán étaient implantées plusieurs organisations d'extrême-gauche contre lesquelles les gouvernements de l'ex-présidente Isabel Perón (1974-1976), puis ceux de la dictature argentine (1976-1983), vont déployer les grands moyens y compris l'armée.

« C'est un cas unique en Argentine, avec une occupation militaire au sein-même du pays, car l'armée s'est installée dans le sud de la province de Tucuman comme s'il s'agissait d'une occupation dans une nation étrangère », a expliqué à la presse le procureur en charge du dossier, Pablo Camuña. Les avocats défendant les militaires poursuivis ont eux argué du décret présidentiel qui évoquait « l'anéantissement d'éléments subversifs », comme justification de cette opération militaire rapporte l'AFP.

 

 
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