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International

Reprise du procès des présumés putschistes de mai 2015

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La Cour d'Appel de Gitega, Burundi, le 15 janvier 2016. © AFP/STRINGER

Au Burundi, le procès en appel des présumés putschistes de mai 2015 a repris, ce lundi 11 avril, à Gitega. En janvier dernier, quatre généraux avaient été condamnés à perpétuité dont le numéro deux du putsch manqué, Cyrille Ndayirukiye, ancien ministre de la Défense du Burundi.

Le leader de cette tentative, le général Nyombaré, avait, lui, réussi à fuir. Depuis, il a pris la tête des Forces républicaines du Burundi (Forebu), l'un des deux mouvements armés d'opposition actifs au Burundi. Une dizaine d'officiers avaient été condamnés à 30 ans de réclusion, huit autres à 5 ans et sept personnes avaient été acquittées. Deux semaines plus tard, le parquet - qui avait requis la perpétuité pour tous les 28 accusés - a annoncé faire appel.

Début février, le ministère public s'était déclaré « non satisfait » par la décision du juge. Ce dernier n'a retenu la perpétuité que pour 4 des 28 accusés et a abandonné certaines charges de l'accusation.

Le procès en appel des présumés putschistes a donc repris, ce lundi, à Gitega, dans le centre du pays, après avoir été renvoyé pour des motifs de procédure, il y a quelques semaines.

La journée a été consacrée à l'audition du général Cyrille Ndayirukiye et c'est dans la tenue vert-clair des prisonniers qu'il a comparu. Selon une source présente dans la salle, l'ancien ministre de la Défense est apparu confiant. Il maintient avoir agi pour défendre la population alors que les manifestations pacifiques contre le troisième mandat du président Nkurunziza étaient durement réprimées.

Il continue à se défendre seul, affirmant que tous les avocats contactés ont refusé de plaider par peur d'être à leur tour accusés de putsch.

« Je n'ai pas renoncé à mon droit à un avocat, j'y ai été contraint », a expliqué le général.
Cyrille Ndayirukiye a demandé aux juges de ne pas prendre en compte ses aveux formulés après son arrestation affirmant qu'ils ont été soutirés par la torture et des menaces de mort. Pour appuyer son propos, il a exhibé des photos le montrant blessé ainsi qu'un vêtement qu'il portait lors de son arrestation.

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