Côte d’Ivoire / Une étude révèle une augmentation du nombre d’enfants astreints au travail dans le monde

Le nombre d’enfants astreints au travail dans le monde a cru de plus de huit millions depuis 2016, révèle un rapport de l’organisation internationale du travail ( OIT) et l’UNICEF, déplorant que la lutte contre ce fléau ( le travail des enfants) est au “point mort” depuis cette date.

De même, le pourcentage d’enfants effectuant des travaux dangereux est resté presque inchangé, il a augmenté de 6,5 millions d’enfants.

Dans les régions d’Asie et Pacifique, et d’Amérique latine et Caraïbes, la baisse du travail des enfants s’est poursuivie au cours des quatre dernières années, en pourcentage et en chiffres absolus.

De tels progrès se sont révélés impossibles à réaliser en Afrique subsaharienne. Depuis 2012, on constate une augmentation, en nombre et en pourcentage, du travail des enfants dans cette région. Il y a  plus  d’enfants astreints au travail en Afrique subsaharienne que dans tout le reste du monde.

Toutefois,  l’étude publiée le 10 juin 2021, fait constater des progrès constants au cours des quatre dernières années concernant les enfants âgés de 12 à 14 ans et de 15 à 17 ans. En revanche, pour les enfants âgés de cinq à 11 ans, on note une augmentation du travail des enfants. En 2020, le nombre d’enfants âgés de cinq à 11 ans astreints au travail des enfants avait grimpé de 16,8 millions par rapport à 2016.

Par ailleurs des estimations mondiales de 2020 indiquent une prévalence du travail des enfants plus élevée chez les garçons que chez les filles, un phénomène beaucoup plus courant dans les zones rurales. En outre l’agriculture est toujours le secteur où persiste l’essentiel du travail des enfants pour les garçons comme pour les filles et la plus grande partie du travail des enfants est effectuée au sein de la cellule familiale.

L’ OIT et l’UNICEF, co-responsables de la cible 8.7 des Objectifs de développement durable(ODD) recommandent d’ adopter des mesures immédiates pour éviter de prendre encore plus de retard pendant la crise actuelle de la COVID-19 qui a  aggravé le risque de travail des enfants, surtout à cause d’une forte hausse de la pauvreté.