Bédié, Gbagbo et Ouattara font l’actualité dans la presse
ivoirienne ce lundi 30 novembre 2020.
Ainsi Le Mandat
titre : « Désobéissance
civile, CNT : Bédié en colère contre Guikahué ». Le journal
proche du RHDP explique « ce qui
divise les deux hommes» et relève « les
exigences des cadres du PDCI-RDA. A l’opposée, Dernière heure pointe : « La
jeunesse de l’opposition aux populations : le mot d’ordre de désobéissance
civile est, et demeure, en vigueur ». Le journal proche du PDCI-RDA constate
qu’après « un moment d’accalmie, le
terrain s’anime ». Par ailleurs Dernière
heure barre à sa grande Une : « Affaire
j’ai accepté la main tendue de Ouattara pour l’aider à s’en sortir : Non,
il n’y a pas de deal entre Bédié et Ouattara ». Pour L’Héritage, « malgré les attaques des détracteurs du parti, Bédié, la seconde
chance de la Côte d’Ivoire et du PDCI après Houphouët ». Le Nouveau Réveil de son côté pointe :
« Gouvernance des hommes, relations
interpersonnelles, gestion des crises : la belle leçon d’humanisme de
Bédié à Ouattara ». Le quotidien proche du vieux parti ajoute : « Bédié le Maudit d’hier est devenu le
référent d’aujourd’hui ! ». Quand Soirinfo fait savoir que « Bédié
prend des engagements forts » relativement à la situation politique.
Le Quotidien d’Abidjan
pour sa part, s’intéresse aux « révélations
de Gbagbo sur sa déportation à la Haye ». A ce sujet Le Temps barre à sa grande Une : « 29 novembre 2011 – 29 novembre 2020 :
Gbagbo raconte sa déportation à la Haye ». Le journal proche de l’ex
chef de l’Etat plonge ses lecteurs « dans
les secrets du complot » et souligne : « Quand la pierre rejetée, devient la principale ». D’ailleurs
à propos de son passeport, « en
colère, Gbagbo tape du poing sur la table », selon Le Nouveau Courrier qui cite Laurent
Gbagbo : « Je ne négocierai
jamais mon retour en Côte d’Ivoire ».
Notrevoie quant à
lui s’intéresse à la présence du chef de l’Etat à Paris depuis vendredi dernier
et s’interroge : « Que cache
la visite de Ouattara en France ? ». aujourd’hui voit en cela « un
président sous tutelle ».
Ainsi va la vie de nation. A demain pour une autre revue de
presse !
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