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Performance sur le terrain, cohésion de groupe… : Des secrets livrés sur les compagnes des joueurs

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Femmes et footballeur: un problème bien plus profond qu'il n'y paraît. C’est du moins ce qu’explique Sydney Govou dans son livre intitulé « Je ne pensais pas aller si loin ». Eclairages…

C’est un pavé que l'ancien joueur de Lyon, devenu night-clubber en Grèce, a lancé dans la mare en 2011. Dans cet ouvrage plus ou moins autobiographique, Sidney Govou se livre comme jamais sur son parcours, ses amitiés, son rythme de vie – et ses fameuses virées nocturnes – beaucoup critiqué à l’époque. Certes, il aimait sortir et il exagérait quelquefois, reconnait-il. Mais personne sur le terrain ne pouvait lui reprocher de ne pas tout donner. Les témoignages de ses entraîneurs et de ses ex-équipiers à Lyon, Athènes ou en équipe nationale de France, ainsi que le regard de ses proches, éclairent un peu plus la personnalité de ce joueur atypique, à la fois attachant, modeste et brillant, qui n'aurait jamais pensé un jour aller si loin dans le football !

Le problème. Mais aussi et surtout, football et femmes font la paire comme strass et paillettes. « Les femmes, le problème des footballeurs », avertit l’auteur. Qui relève la très forte influence des femmes sur les footballeurs. Des performances sur le terrain, à la réussite ou l’échec de la carrière d’un joueur en passant par la cohésion d’une équipe, ces femmes joueraient des rôles plus « décisifs » qu’on ne le croit. Pour l’illustration, l’auteur revient longuement sur la Coupe du monde 2010 en Afrique du Sud. Et lève le voile sur le rôle mesquin joué par les femmes des joueurs dans la fameuse mutinerie de Knysna. Une erreur collective qu'il dit « regretter ». Même s’il juge qu’en réalité, l'équipe de France a été dépassée par l’événement.

Et pour cause ? Selon le joueur, le problème n’est venu ni de l’entraineur, Domenech, ni de l'équipe elle-même, mais... des femmes des joueurs. Extraits : «Il faut le dire, les femmes ont été un élément perturbateur. Certaines ont divisé le groupe. Avec des petites phrases des unes envers les autres dans le genre : ‘’Mon mari doit jouer comme ceci, car il est dans un grand club’’, ‘’Regardez ces paysannes’’. Il y a même eu des concours de sacs Vuitton ! Elles ne pouvaient pas inventer ces remarques, qui venaient certainement des discussions avec leur mari !». Govou, qui était alors l'éternel célibataire à l’époque, n'y était donc pour rien ? Pas tout à fait. Car pouvoir, séduction et, bien sûr, sexe, reste le tiercé toujours gagnant pour les sportifs, qu’ils soient mariés ou pas.

En mai 2018, le quotidien Le Monde s'était d'ailleurs penché sur le sujet dans un article intitulé "L'addiction sexuelle dans le football", qui reprenait, entre autres, des passages de ‘’Sexus Footballisticus’’, un autre ouvrage signé du journaliste Jérôme Jessel sur le sujet. « Des sponsors devancent les désirs des joueurs, dont les agents peuvent se transformer en proxénètes. Le consumérisme bling-bling qui caractérise ce milieu intègre aussi la femme (…) », note le confrère. Puis de révéler que l'attachement (voire l’addiction) des footballeurs aux femmes est en outre aggravé par le dopage et l"hypersexualité" qu'il développe.

Rattrapage. Autre cause, plus profonde, notée : les footballeurs entrent dans des centres de formation à l'âge de 11-12 ans. Ils sont privés de sortie, éloignés de leurs familles et pris en charge complètement. Ils ne connaissent pas l'adolescence. Les formateurs les incitent à trouver un équilibre affectif avec une copine fixe, qu'ils épousent très tôt, avec laquelle ils ont un enfant très tôt. Ils ont ainsi une vie privée stable, équilibrée, ce que recherchent, pour eux, les dirigeants. «Certains de ces jeunes, à 24-25 ans, se retrouvent riches à millions, et ils se rattrapent...», fait remarquer le journaliste. Qui souligne que cet attachement aux femmes et la vie de patachon qui va souvent avec a de réelles conséquences sur leur carrière.

Entre autres victimes, Ronaldinho, qui a vécu une saison incroyable en dehors du terrain – il arrivait quasiment ivre à l'entraînement – devait, à 28 ans, être au pic de sa carrière somme toute remarquable. Mais ce fut plutôt le déclin, « à cause de son goût de la fête et des femmes », apprend-on. Le brésilien Ronaldo également était un fêtard. Et même s'il s'en défendait, les mauvaises performances qu’il a eues au Real Madrid s'expliquent par son goût prononcé pour les femmes. En 2007, l'épouse de Thierry Henry a découvert des photos douteuses. Le couple a divorcé. Ce fut le début de la fin pour «Titi».

Au demeurant, les joueurs, il est vrai, ont des sollicitations perpétuelles, notamment par des femmes. Pour ceux qui sont mariés, les épouses, sans illusions, «ferment les yeux» mais restent avec eux «pour le confort matériel qu'ils leurs assurent». Mais aussi pour le pouvoir indéniable qu’elles ont sur eux.

 
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