Après deux mois d’incarcération suite à la création du
Conseil national de transition (CNT), Pascal Affi N’Guessan, président du Front
populaire ivoirien (FPI) a été libéré et placé sous contrôle judiciaire, le
mercredi 30 décembre 2020. Dès sa libération, celui qui était le porte-parole
de la plateforme des partis et groupements politiques d’opposition a reçu la
visite de ses camarades appelés Gbagbo ou rien (Gor) qui contestent sa
légitimité à la tête du FPI. En cette visite, de nombreux Ivoiriens y ont vu la
solidarité et la fraternité retrouvées au sein du parti à la rose.
Et pourtant, c’était juste pour sauver les apparences. Car à
en croire Pascal Affi N’guessan, ses contestataires sont juste venu s’acquitter
d’un devoir. Sans plus.
« Je dois reconnaître que je suis resté sur ma faim. Au-delà des divergences que nous vivons au plan politique et au plan idéologique, je m’attendais à davantage de sincérité et d’humanisme vis-à-vis d’un citoyen ivoirien, d’un frère qui a été mis à rude épreuve. Malheureusement, à travers leurs discours et leurs attitudes, je n’ai pas senti cela. Ils sont venus s’acquitter d’un devoir, d’une mission que le président Gbagbo leur aurait confié », s’est désolé le président légal du FPI dans une interview accordée au confrère Notre Voie dans sa parution de ce jeudi 18 février 2021.
Face à l’attitude des Gor, l’ancien Premier ministre ivoirien dit ne pas être surpris.
« J’en ai pris acte. Cela ne me surprend pas », a-t-il
conclu.
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