Bédié prône ” l’oubli des peines et des souffrances” pour une Côte d’Ivoire réconciliée

Le président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI), Henri Konan Bédié, prône “l’oubli des peines et des souffrances” pour une Côte d’Ivoire réconciliée.

“La plus grande expression d’amour que nous pouvons offrir à notre pays aujourd’hui même et aux générations futures, passe absolument par l’oubli de toutes nos peines et nos souffrances”, a déclaré M. Bédié, s’adressant à l’ancien président, Laurent Gbagbo à Daoukro, samedi 10 juillet 2021.

Pour le président du PDCI, les leçons tirées avec courage des incompréhensions passées doivent être de puissants leviers pour construire une paix durable au bénéfice du bonheur de chacun et du progrès pour tous.

Pour ce faire, Bédié a affirmé s’engager dans un projet pour une Côte d’Ivoire réconciliée, unie et prospère,  à travers un Dialogue national inclusif “dont le pays ne peut se faire l’économie”.

Selon lui, cette réconciliation se fera par une volonté forte du chef de l’État, Alassane Ouattara, de tous les acteurs politiques” dont eux-mêmes, mais aussi et surtout avec l’implication de tous les compatriotes et tous les partenaires au développement”.

Dans cette veine, les deux personnalités ont convenu de l’urgente nécessité d’œuvrer pour le retour d’une paix définitive et durable en Côte d’Ivoire, selon le communiqué final de cette rencontre, dimanche 11 juillet 2021.

Ils ont invité, dans ce cadre, toutes les ivoiriennes et tous les ivoiriens à se mobiliser pour un dialogue national, la compréhension mutuelle, la fraternité vraie et la paix durable.

Cette rencontre est la première, depuis le retour au pays de Laurent Gbagbo, le 17 juin 2021 à Abidjan, après son acquittement des charges de crimes contre l’humanité par la Cour pénale internationale (CPI).

Cette visite s’inscrit dans le cadre d’un projet commun de réconciliation nationale, signé le 30 avril 2020.

Le président Henri Konan Bédié, accompagné de son épouse, avait rendu visite, le lundi 29 Juillet 2019, au président Laurent Gbagbo, à Bruxelles, en Belgique où il était en liberté conditionnelle.