Peu avant sa démission du perchoir de l’assemblée nationale, Guillaume Soro s’était fixé une autre ligne de conduite religieuse.
Le sermon qu’il veut hebdomadaire mais pérenne.
Ce dimanche 14 juin 2020, le président du mouvement politique s’est encore livré à cet exercice.
C’est le livre de l’Ecclésiastique, chapitre 28 versets 25 à 27 qui a été sa source de méditation et d’inspiration.
« Qui jette une pierre en l’air se la jette sur la tête. Qui frappe en traître en subit le contrecoup. Qui creuse une fosse y tombera. Qui tend un piège s’y fera prendre. Qui fait le mal, le mal retombera sur lui, sans même qu’il sache d’où il vient. »
De sa compréhension, la justice divine suit chacune de nos pensées, de nos paroles, chacun de nos faits et gestes.
« Elle nous rend l’écho de nos actions. Cette loi immuable semble pourtant ne pas impressionner ceux qui font gratuitement souffrir les innocents, les pauvres, les veuves, les orphelins, les malades, les étrangers. Or, la loi est claire : « Qui fait le mal, le mal retombera sur lui, sans même qu’il sache d’où il vient », écrit-il sur sa page officielle facebook.
« Du coup, soyons humbles et repentants, soyons pardonneurs et sincères, à l’instar de notre Seigneur. Car c’est la balance de nos bonnes œuvres et de notre pureté de cœur, avec nos œuvres mauvaises et nos mauvaises intentions, qui fera finalement la différence au jour du jugement dernier ».
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