Dans un point de presse tenu à Abidjan en présence du directeur exécutif du RHDP, Adama Bictogo, Kouassi Adjoumani a fustigé la sortie du président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire, Henri Konan Bédié relativement à sa décision de suspendre le dialogue entamé avec le président de la République et président du RHDP, Alassane Ouattara.
« Au moment où les ivoiriens se sont mis à rêver à nouveau de paix et de tranquillité, surtout au sortir d’une rencontre entre le président Alassane Ouattara et le président Henri Konan Bédié qui a permis de jeter les bases d’un dialogue franc et sincère avec l’opposition, nous avons été surpris de voir le président du parti doyen effectuer un rétropédalage”, a-t-il déclaré.
Selon le porte-parole du parti présidentiel, M. Bédié “pose désormais des conditions pour poursuivre les négociations avec le président Alassane Ouattara. Il prend même le risque de suspendre de façon unilatérale lesdites négociations et subordonner leur reprise à la satisfaction de certains préalables dont la libération de toutes les personnes interpellées”.
“La situation sociopolitique qui prévaut convoque tous les acteurs politiques au tribunal de la responsabilité et exige de tous de la retenue », a déclaré le ministre Kobenan Kouassi Adjoumani. Il a déclaré que sa formation politique ne va spas « succomber à ce chantage », estimant que « les faits qui ont présidé à l’arrestation des personnes dont la libération est réclamée sont extrêmement graves ».
A l’endroit de l’opposition, le porte-parole principal du RHDP assure que « la main tendue du président de la République ne doit pas être perçue comme un signe de faiblesse, mais plutôt comme un acte de responsabilité qu’il pose dans l’intérêt supérieur de la Côte d’Ivoire et de la paix”.
Il l’invite donc “à cesser de ruser avec la paix, car dans cette crise, rien ne peut s’obtenir par la force ou par la violence”.
Une rencontre entre le président Alassane Ouattara et le président du Parti PDCI, Henri Konan Bédié, le 11 novembre 2020 à l’hôtel du Golf d’Abidjan, a permis de décrisper le climat socio-politique tenu après la présidentielle du 31 octobre 2020, marqué par des violences qui ont fait officiellement 85 morts et plusieurs centaines de blessés, rappelle-t-on.
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