Le mercredi 18 novembre 2020, a eu lieu le Conseil des
ministres hebdomadaires au Palais présidentiel sous la présidence du chef de
l'Etat Alassane Ouattara. Lors du compte rendu de ce conseil, le porte-parole
du gouvernement Sidi Tiémoko Touré a profité pour répondre rapport d'Amnesty
international sur les droits de l'homme.
Selon le ministre de la Communication et des Médias, c'est
un rapport orienté qui ne prend pas en compte le contexte dans lequel les faits
se sont déroulés. Aussi a-t-il fait savoir qu'il n'y a pas d'arrestation
arbitraire en Côte d'Ivoire.
« Nous avons été
surpris du rapport d’Amnesty mais pas étonné. Nous constatons que le communiqué
se fonde sur des allégations non circonstanciées. Nous déplorons le caractère
orienté dudit communiqué. Car le traitement impartial de la situation imposait
l’audition des militants ou sympathisants du parti au pouvoir. Ce que s’est
gardé de faire Amnesty international », a-t-il regretté.
Puis de préciser : «
Aucune arrestation n’est arbitraire. Les personnes concernées ont été arrêtées
et sont poursuivies pour des faits constituant des infractions prévues et
punies par la loi pénale, de sorte que les privations de liberté critiquées
reposent sur une base légale irréfutable ».
Pour ce qui est du cas particulier de Pascal Affi N'guessan,
président du Front populaire ivoirien (FPI), Sidi Touré a laissé entendre qu'il
a commis des faits gravissimes en s'illustrant comme le porte-parole du Conseil
national de transition (CNT) qui visait à se substituer aux institutions de la
Républiques.
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